Rédaction web, un pilier pour être visible sur Google

Il est aujourd’hui indispensable d’avoir un site pour booster son entreprise, qu’elle soit en ligne ou non. Car pas moins de 68 % de toutes les activités en ligne commencent par une recherche sur Google ou l’un de ses concurrents tel que Bing ou Ecosia. Certaines sources françaises parlent même de 92 %. Mais avoir un site n’est pas suffisant : il faut le rendre visible sur Google, qui détient 91,2 % des parts de marché en France (source). La visibilité sur Google repose sur plusieurs piliers : 

• La stratégie, 
• La technique, 
• La popularité…

Mais le pilier le plus important est sans aucun doute le contenu, c’est-à-dire les textes publiés dans les sites. Il faut en effet :

• Délivrer du contenu pertinent,
• Prouver son expertise,
• Écrire un texte agréable à lire,
• Rédiger du contenu optimisé pour Google,
• Écrire un contenu qui convertit le lecteur en client.

Voici en détail comment réussir la rédaction de son site pour booster sa visibilité sur Google.

La structure correcte d’un bon contenu web

En rédaction web, il y a des règles à respecter. Il faut bien comprendre qu’environ 55 % du trafic provient du mobile, et essentiellement de smartphones (source). Les gens lisent sur leur téléphone pendant qu’ils sont dans les transports en commun, dans les salles d’attente ou pendant les pubs. Le problème des mobiles, c’est que l’écran est petit par rapport à celui d’un PC. Une phrase qui prend une ligne sur un ordinateur en prend trois ou quatre sur un téléphone portable, et c’est tout de suite moins agréable à lire. C’est pour ça que les règles existent en rédaction web.

La principale règle est de structurer son contenu. En fait, cela a deux bénéfices : 

• Rendre le texte agréable à lire,
• Améliorer le référencement naturel du site et donc sa visibilité sur Google.

Quand on écrit sur son site, il faut faire des paragraphes. Un gros bloc de texte n’est pas agréable à lire. Pensez donc à sauter une ligne régulièrement.

Il faut véritablement structurer son contenu en donnant des titres et des sous-titres à ces paragraphes. Ils vont permettre à l’internaute de scanner la page : cela signifie que ses yeux ne vont s’arrêter que sur ce qui retient son attention. Les titres en font partie, au même titre que les mots gras ou les listes à puces. 

Mais les sous-titres servent aussi pour Google. On parle là du balisage HTML. C’est finalement simple, mais ça mérite tout de même son propre article. D’ailleurs, vous pouvez lire cet article sur le balisage SEO.

Avoir un mot-clé principal : indispensable pour être visible sur Google 

Pourquoi avoir un mot-clé principal ?

Le SEO permet à un contenu d’être durable, donc trouvé tous les jours par des prospects, même plusieurs années après sa publication. Si vous souhaitez que votre site soit trouvé sur google par les internautes, il faut avant tout vous poser la question suivante : “que doivent taper les gens sur Google pour que le site apparaisse ?” 

La réponse sera votre mot clé principal. Il doit être défini selon plusieurs critères 

• Être pertinent par rapport à votre activité,
• Être recherché,
• Être peu concurrentiel.

Un page web = un mot-clé principal. C’est-à-dire que votre page d’accueil doit en avoir, votre page service doit en avoir un autre, et chacun des articles de blog doivent également avoir un mot clé qui leur est propre. 

Trouver des mots-clés est un travail stratégique qui permet ensuite de rédiger un contenu en lien avec le terme défini. Il peut notamment être conseillé de réaliser une étude de mots-clés afin de trouver plusieurs termes sur lesquels il serait possible d’écrire des articles de blog. 

Comment trouver un mot-clé principal ?

Voici un exemple concret pour illustrer la recherche d’un mot clé principal.

J’ai une cliente qui possède un e-commerce de produits pour animaux de compagnie. Elle a donc une page sur des colliers pour chien. Elle avait défini comme mot clé principal « collier pour chien », mais n’était absolument pas visible sur Google sur ce terme. En effet, la concurrence est bien trop forte : Zooplus, Zoomalia, MaxiZoo… Son petit site récent n’a aucune chance face à ces leaders du marché. Il faut donc trouver un autre mot clé qui soit tout aussi pertinent mais moins concurrentiel. Je lui en ai proposé plusieurs : 

• « Collier pour chien made in france »,
• « Collier pour chien fait à la main »,
• « Collier pour chien écoresponsable »

Bien que ces termes soient beaucoup moins recherchés, ils sont également moins concurrentiels et ma cliente a plus de chance d’apparaître dans les premières positions de Google. Mieux vaut être dans les premiers sur un mot clé peu recherché, que dans les derniers sur un mot clé très recherché.

Pour savoir si un mot-clé est souvent recherché ou pas, vous pouvez utiliser le plugin gratuit sur Chrome Keyword Surfer.

Optimiser le contenu pour le mot clé principal

Pour être visible sur Google, identifier un mot clé principal est la première étape, mais il ne faut pas s’arrêter là. Il faut maintenant faire comprendre au moteur de recherche quel est le terme que vous avez défini. Il faut lui donner les indications nécessaires pour qu’il place votre site sur cette requête.

Placer le mot-clé dans des zones chaudes

Cela se joue en grande partie en écrivant le contenu. Votre mot clé principal doit se retrouver à plusieurs endroits du texte :

• Le titre,
• L’introduction,
• 1 ou plusieurs sous-titres (h2, h3…)
• Quelques fois dans le corps du texte.

Sans compter le titre et les sous-titres, on dit que le mot clé doit être placé une fois tous les 100 mots. C’est-à-dire que si vous avez un texte de 800 mots, le terme doit être placé 8 fois dans le corps du texte. Ce n’est pas une vérité absolue car il faut avant tout que le texte soit agréable à lire. Placez le mot clé de manière naturelle sans que son placement paraisse forcé, quitte à le mettre un peu moins souvent.

Ne pas oublier le champ sémantique

Mais ce n’est pas tout. Il faut donner d’autres indices à Google pour qu’il comprenne le terme sur lequel vous souhaitez être référencé. L’un des principaux indices, c’est le champ sémantique. Il s’agit du vocabulaire lié de près ou de loin au mot clé principal. Il faut placer un maximum de mots qui tournent autour de votre requête clé. Cela permettra à Google de comprendre de quoi vous parlez mais également de vous trouver pertinent. Je prends souvent l’exemple suivant :

➡️ Si vous écrivez un article sur le désert du Sahara mais que vous ne placez pas les mots « sable », « chaleur « , « Afrique « … Google comprendra tout de même le sujet, mais il pensera que vous n’êtes pas allé au bout des choses, que vous n’avez pas assez détaillé votre contenu, donc pas apporté assez de valeur au lecteur. Or, l’objectif de Google est de proposer à l’internaute des sites pertinents qui vont répondre à la question de l’internaute ou résoudre son problème. Google propose les meilleurs sites. Si vous ne placez pas un maximum de vocabulaire lié à votre requête clé, vous prenez le risque que Google classe devant vous des sites qui ont placé davantage de mots variés. Par conséquent, les contenus qui sont les plus visibles sur Google sont très souvent des longs textes. Les résultats qui sont en première page de Google comptent en moyenne 1800 mots.

Les techniques de rédaction web à connaître pour bien écrire sur son site

Il existe des techniques de rédaction web qu’il faut connaître et utiliser du mieux possible pour rendre son contenu plus agréable à lire. L’une des plus importantes est la pyramide inversée.

Qu’est-ce que la pyramide inversée ?

Lors d’une rédaction normale, par exemple pour une dissertation de philosophie au lycée, il faut d’abord situer le sujet pendant l’introduction, développer l’idée dans le corps de l’article et la résumer en guise de conclusion. Lorsque l’on écrit sur le web, il faut faire l’inverse. L’introduction sert à donner une réponse simple et claire de la question posée dans le titre, on donne les détails lors des paragraphes suivants et on ouvre sur un autre sujet en conclusion.

Pourquoi utiliser la technique de la pyramide inversée ?

Pourquoi donner la réponse dès l’introduction ? La réponse est simple. L’internaute veut avoir sa solution le plus vite possible. Il n’a pas envie de perdre du temps à lire tout un texte qui ne lui apportera finalement rien. Le lecteur sur internet fonctionne ainsi : il lit les 2-3 premières lignes, regarde les titres et ce qui lui saute aux yeux. S’il a trouvé dans ces éléments des choses intrigantes, il en lira davantage. Ainsi, en quelques secondes, le lecteur se fait une idée de la pertinence de votre page web. Pendant l’introduction, vous devez lui démontrer que vous avez compris son problème et que vous allez l’aider, qu’il est au bon endroit et qu’il n’a pas besoin d’aller voir ailleurs.

Bien que la technique de la pyramide inversée soit particulièrement efficace pour l’expérience utilisateur, elle joue aussi un rôle pour la visibilité du site sur Google. En effet, cette technique permet de conserver le lecteur sur la page. Google comprendra alors que votre contenu est pertinent et qu’il apporte de la valeur aux internautes. Le temps passé sur la page est l’un des quelques 200 critères de l’algorithme pour référencer naturellement un site. Finalement, en utilisant cette technique : 

• vous démontrez au lecteur que vous pouvez l’aider tout en empêchant d’aller chez un concurrent, 
• vous l’incitez à lire tout votre contenu et pourquoi pas à visiter le reste de votre site, 
• vous améliorez votre référencement naturel.