6 critères essentiels pour un bon référencement naturel – par La Griffe Éditoriale

Laurence de La Griffe Éditoriale,  nous a concocté un article très bien fait sur « 6 critères essentiels pour un bon référencement naturel » . Et on sait bien que c’est une question que l’on se pose lorsque l’on crée son site Internet. Un site Internet sans référencement, cela ne sert à rien. C’est d’ailleurs une partie que j’aborde aussi avec mes coachées lorsque nous en somme à l’étape Visibilité.

 

Le référencement naturel d’un site Web est crucial, car c’est le seul moyen qui permet à Google de vous mettre en relation avec vos prospects et vos futurs clients. Mais ce référencement naturel (ou SEO) ne repose pas seulement sur l’utilisation des « bons » mots-clés. Il existe de nombreux critères qui participent à un bon SEO : en voici 6, qui à mon sens, sont vraiment essentiels pour faire de Google votre meilleur ami.   

 

1. Le choix du nom de domaine et de l’extension de domaine.

Il est important d’opter pour un nom de domaine pertinent, c’est-à-dire en lien avec votre activité. Ce nom de domaine doit donc en contenir les termes représentatifs. Cela permettra à Google d’orienter au mieux les internautes en fonction de leur recherche et ces derniers vous trouveront plus facilement sur la Toile. Le nom de domaine peut tout simplement être celui de votre entreprise.

Mais si vous souhaitez y faire figurer votre nom de famille, vous pouvez le combiner avec celui de votre entreprise. De plus, si votre activité est locale, il peut être judicieux d’intégrer le nom de la ville à votre nom de domaine.

Voici quelques exemples pour vous aider :  un menuisier pourra opter pour : www.louis-duroc-menuisier-bourges et une ostéopathe pour www.lucie-martin-osteopathe-limoges. (Ce sont des exemples fictifs. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait une pure coïncidence 😉)

Le choix de l’extension de domaine reste également une question récurrente lors de l’achat du nom de domaine. Généralement, on considère que le .fr s’adresse uniquement à un public français. Le .com est généralement utilisé pour les sites « commerciaux ». Mais il est aussi adopté par les entreprises qui souhaitent toucher des clients à l’étranger. Enfin, le .org est l’extension généralement utilisée par les organisations à but non lucratif ou non commercial.

Et depuis quelques années, des extensions de nom de domaine un peu plus « exotiques » sont disponibles : Elles peuvent s’appuyer sur des paramètres :

• de type géographique : « .alsace » ou « .bzh » (pour les entreprises vendant des produits locaux),
• relevant des prestations ou des activités professionnelles : « .events » (pour les organisateurs d’événements) ou « .fitness » (pour les clubs de sport ou les coachs bien-être).

Opter pour une extension de ce type peut faire sens, mais il est judicieux de la coupler avec une autre qui sera plus facilement recherchée par les internautes comme « .fr » ou « .com », puis de faire une redirection vers celle que vous préférez voir afficher pour votre site Web.

 

2. Une structure de site impliquant une navigation simple et claire permettant de trouver facilement et rapidement les informations – User eXperience (UX) et SEO

Depuis ses débuts, Google ne cesse de s’améliorer. On pourrait dire qu’il « grandit en apprenant ». Cela signifie qu’aujourd’hui, ses algorithmes intègrent l’expérience utilisateur (UX) et que l’affichage des résultats d’une requête prend aussi en compte la manière de naviguer au sein d’un site Web, et la facilité d’accès aux informations. C’est pourquoi il est préférable de proposer une navigation simple, donnant rapidement accès à votre / vos offres ou à votre boutique.

Si vous proposez plusieurs services (2 ou 3), n’hésitez pas à les afficher clairement dans le menu et sur la page d’accueil de votre site Web, via un bloc ou un bouton spécifique et explicite. Faites la même chose pour l’accès à la boutique.

Il faut également souligner qu’une structure claire facilite l’exploration de votre site par les moteurs de recherche qui peuvent ainsi lister régulièrement les nouveaux contenus ou les contenus modifiés.

 

3. Des textes bons pour les lecteurs et pour les moteurs

S’il est une bonne chose d’optimiser son contenu pour les moteurs, il ne faut jamais oublier que l’on écrit avant tout pour les lecteurs !

Il est donc essentiel de proposer des contenus uniques, qualitatifs et cohérents avec votre activité. Des textes intéressants pour vos prospects, bien rédigés, et illustrés de manière pertinente (images ou vidéos).

Pour chaque page, choisissez soigneusement la « requête » que vous voulez proposer à Google, c’est-à-dire le ou les mots-clés qui permettront d’atteindre ladite page. En effet, pour un même domaine, chaque page traitera d’un sous-domaine et il est important d’y associer le ou les mots-clés adéquats. Renseignez également les balises méta les pages de votre site (<title> et <meta description>) : elles doivent être uniques pour chaque page de votre site et il est conseillé d’y intégrer les mots-clés principaux que vous souhaitez soumettre aux moteurs de recherche.

Ensuite, pensez à structurer vos articles en utilisant les balises <h1>, <h2>, <h3>, etc. pour les titres et les sous-titres. N’oubliez pas de rédiger un chapeau (ou chapô) introduisant votre texte et reprenant des mots-clés pertinents. Enfin, optimisez votre stratégie au champ sémantique et aux synonymes : Google y est de plus en plus sensible.

 

Encart « longue traîne » Il peut être intéressant de miser sur la longue traîne. Dans le domaine du référencement naturel, la longue traîne désigne une expression complexe constituée de plusieurs mots-clés (3, 4 ou 5) très spécifiques à un service, une information ou un produit que vous proposez ou que vous vendez sur votre site Web. Vous misez ainsi sur des expressions plus qualitatives et moins concurrentielles par rapport à d’autres mots-clés plus généraux. De plus, les visiteurs qui arriveront sur votre site via cette recherche spécifique seront qualifiés, c’est à dire des internautes plus susceptibles d’être intéressés par vos produits ou vos services. Par exemple, si vous vendez des baskets, vous pouvez opter pour des expressions de longue traîne comme : « baskets femmes rouges pas chères » ou « chaussures de sport femme pour la marche ».

 

Enfin, au sein de vos textes, pensez à hiérarchiser vos idées, grâce aux titres, aux sous-titres, à l’utilisation de gras ou de listes à puces. Et évitez d’utiliser la formulation « cliquez ici » pour vos liens, mais indiquez à votre lecteur ce qu’il va trouver derrière le lien sur lequel vous lui proposez de cliquer.

 

4. Des images bien décrites pour Google :

Booster son référencement naturel passe aussi par le travail sur les images. Tout d’abord, choisissez des visuels pertinents avec le sujet de l’article ou de la page. Ensuite, il faut nommer les images en fonction de ce qu’elles représentent et non simplement avec un libellé du genre « img312.jpg ». Les noms des images peuvent être constitués de plusieurs termes séparés par des tirets.

Pour chaque visuel, il est important de rédiger un texte alternatif (balise ALT) précis et descriptif, car il est lu par Google. Enfin, il ne faut pas oublier d’optimiser le poids des images pour qu’elles se chargent plus vite dans la page.

Il s’agit donc là d’un véritable exercice de SEO à répéter pour chaque image d’un site et qui contribue au bon référencement naturel des contenus de votre site.

 

5. Privilégier la qualité des publications, plutôt que la quantité

Le rythme de publication sur un site Web ou sur un blog a longtemps été considéré comme un critère essentiel pour le SEO. De ce fait, pressés par l’injonction de publier, certains postaient des contenus ou des textes sans intérêt particulier, de mauvaise qualité, et truffés de mots-clés à répétition qui gênaient la fluidité de la lecture. Le lecteur n’était clairement pas la priorité de ces contenus pléthoriques qui ont pullulé (et pullulent encore) sur la Toile.

Mais, avec l’évolution des algorithmes de Google et face au désintérêt des internautes vis-à-vis de ces contenus bas de gamme, aujourd’hui, la tendance est au « slow content » ou « less is more » (moins c’est plus). Autrement dit, mieux vaut publier moins souvent, mais uniquement des contenus de qualité, pertinents pour vos prospects et vos clients.

Dans ce cas, les articles sont souvent plus longs, plus riches, plus détaillés et mieux documentés. Cela signifie aussi que vous passerez plus de temps à les créer, mais Google et vos lecteurs seront sensibles à la qualité des contenus que vous proposerez.

 

6. Les paramètres techniques : vitesse d’affichage du site, sécurisation « https », affichage optimisé pour toutes les tailles d’écrans.

Google et les internautes aiment les sites Web sécurisés !

On reconnaît un site Web est sécurisé grâce au 🔒 cadenas qui précède une URL commençant par « HTTPS:// »

Cela signifie que le protocole « HTTPS » est activé dans le navigateur et que la connexion est sécurisée entre le serveur Web et le navigateur. Pour activer ce protocole, il faut un certificat SSL, comme Let’s Encrypt, qui permet la sécurisation des transactions bancaires, du transfert de données et des informations de connexions, telles que les noms d’utilisateur et les mots de passe, etc.

Ce certificat SSL est fourni par l’hébergeur de votre site Web, il peut être gratuit ou payant, en fonction des offres des hébergeurs.

64 % des visites de sites se font depuis un smartphone

Et cette tendance est à la hausse systématique depuis les dernières années (+16 % par rapport à 2019). Ces chiffres sont issus d’une étude menée par Contentquare et montrent la nécessité de porter un soin particulier à l’affichage de votre site sur tous les écrans : ordinateurs, tablettes ou smartphones. Ces sites qui s’adaptent aux différentes tailles d’écrans et à leur résolution sont appelés « responsives ».

Il ne s’agit pas seulement de répondre à une injonction de Google, mais aussi d’accéder aux attentes des visiteurs de votre site Web, afin qu’ils aient autant de plaisir et de facilité à le consulter depuis leur ordinateur que depuis leur téléphone mobile.

La vitesse d’affichage (ou vitesse de chargement), également un critère important pour le SEO.

Puisque les algorithmes de Google s’apparentent de plus en plus aux comportements des internautes, le moteur de recherche aura tendance à moins bien classer un site dont le chargement est long, même si le contenu qu’il propose est intéressant. Il est donc important de porter une attention particulière à certains éléments comme :

• L’optimisation des images (les redimensionner et les compresser pour en améliorer le chargement),
• L’hébergement des vidéos sur des sites tiers comme (YouTube, Viméo…) ,
• L’hébergement de votre site au plus près du public que vous souhaitez toucher : une localisation française pour des prospects français,
• Si votre site est développé avec WordPress, limitez le nombre d’extensions utilisées et utilisez une extension de cache.

 

 

Mettre en application ces quelques conseils vous permettra d’améliorer le référencement naturel de votre site Web. Et il ne faut pas oublier que les algorithmes de Google sont en constante évolution et prennent de plus en plus en compte les habitudes de navigation des internautes. Il est donc indispensable de porter une attention particulière à l’expérience utilisateur, à la fois pour vos lecteurs et pour les moteurs.