Mon idée du succès était d’avoir des promotions, grimper les échelons et bien sûr le salaire qui va avec. 

MAIS REVENONS AU DÉBUT POUR ARRIVER À LA MEILLEURE PARTIE. METTEZ-VOUS À L’AISE AVEC UN PETIT CAFÉ, JE VOUS RACONTE TOUT.

J’ai toujours été une étudiante du type bosseuse, droit au but pour « réussir ». 

J’ai équilibré 2 emplois en école sup tout en allant à l’école à plein temps et juste après avoir obtenu mon diplôme, je me suis retrouvée à me casser les fesses pour un travail dans une belle grosse boite avec un beau nom pour…. beaucoup de frustrations et de déceptions, parce que c’est ce que je pensais devoir faire.

Pendant que mon entourage cherchait à trouver la personne de leur vie (trop mignon quand même, non?!) et rêvait devant les annonces immobilières, tout ce à quoi je pouvais penser était la liberté. Je n’avais pas du tout l’impression de m’adapter à ce style de vie et je ne voulais certainement pas m’y plier.

Tout en moi criait et j’avais envie de plus de vrais voyages, d’aventures, mais cela me semblait presque impossible avec seulement les vacances (quand je les prenais…) et avec des week-ends courts (oui parce que partir le vendredi soir à 17h, c’est comme prendre un RTT, n’est-ce pas?) – qui peut vivre comme ça?!.

Je savais que je ne pouvais pas rester dans cette vie qui ne me convenait pas du tout. Je ne voulais pas me rendre à un bureau chaque jour et prétendre que j’aimais travailler plus de 70 heures par semaine avec à peine 4 semaines de «liberté» par an (ce qui je l’accorde est pourtant beaucoup plus que d’autres pays !). J’ai vu le haut de l’échelle de l’entreprise et je savais qu’il devait y en avoir plus. J’en avais besoin. Immédiatement.